031113 – L’estuaire de la Loire et les enjeux à l’heure des changements climatiques (module 3)

En aval de Nantes, les marais Audubon sont relativement accessibles, à la différence de ceux de l’Erdre. Ceux-ci se composent de tourbières, roselières, aulnaies et landes tourbeuses qui constituent une mosaïque de milieux naturels très attractifs pour les oiseaux et les mammifères.

La Sèvre Nantaise, navigable jusqu’à Monnières, fut au 19ème siècle un axe de transport important de marchandises d’amont en aval, de passagers d’une rive à l’autre ainsi que le siège de nombreuses activités (moulins, papeterie et construction navale) jusqu’au siècle dernier. De nombreuse espèces floristiques et faunistiques sont présentes dans ses eaux et zones humides.

Façonnés par le travail de l’homme au fil des siècles, notamment par la création de la levée de la Divatte et d’ouvrages hydrauliques, les marais de Goulaine peuvent couvrir une surface de 1200 ha en hiver. Aujourd’hui reliés à la Loire par un canal, ces marais forment une importante dépression marécageuse d’une grande diversité de milieux (prairies inondables, roselières, boisements, bocages) qui abrite une faune et une flore particulièrement riche.

Ce 3^ème module, avec 2 séances en salle et 4 sorties sur le terrain, vient compléter cette série sur les zones naturelles humides de l’estuaire de la Loire. Très différentes, du point de vue de leur géomorphologie, elles seront abordées dans leurs spécificités : origine et aménagement par l’homme, biodiversité et mesures de protection, activités sur le bassin versant et gestion du réseau hydraulique, évolutions climatiques en cours et pressions anthropiques.